L’huile de pépins de figue de Barbarie est l’une des huiles les plus délicates à produire et l’une des plus chères au monde. Pour extraire un litre d’huile, une tonne de figues de Barbarie est nécessaire.
Ce travail difficile requiert de nombreuses étapes avant que l’huile ne jaillisse du pressoir : la cueillette des fruits, leur épluchage, l’égrenage et enfin la presse.
La figue de Barbarie, fruit du désert
Il y a plus de 5000 ans, les Aztèques du Mexique utilisaient la figue de Barbarie pour ses vertus médicinales et ses nutriments.
Il faudra attendre la « découverte » du Nouveau monde pour que la figue de Barbarie, accompagnée de la patate, de la tomate, du tabac ou du cacao, traverse l’océan Atlantique.
La figue de Barbarie s’implanta particulièrement bien dans le bassin méditerranéen.
Aujourd’hui, les principales productions se trouvent en Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie).
La figue de Barbarie : une production épineuse
La cueillette de la figue de Barbarie
La production d’huile de pépins de figue de Barbarie commence évidemment par la cueillette du fruit. Cette première opération est très délicate, elle nécessite beaucoup de patience et de savoir-faire. Il existe 3 types de cueillette selon la maturité du fruit (qui se reconnaît à sa couleur) : au bâton, à la main ou au couteau. Plus le fruit est mûr, plus il est fragile et demande une attention particulière et donc une cueillette à la main.
Cette opération n’est pas à risque uniquement pour le fruit. Les cueilleurs doivent prendre garde à ne pas se blesser: il faut particulièrement éviter les jours venteux car les épines volent. Les lunettes de protection et les gants, spongieux pour protéger le fruit, sont également indispensables. Une fois cueillie, la figue se dégrade rapidement : il faut compter au maximum 24 heures avant que le fruit ne pourrisse.
Le traitement du fruit : épluchage et égrenage
Après la cueillette, les figues de Barbarie sont épluchées à la main: les épines sont retirées et on sépare la peau dure de la chair. Pour éviter de se blesser ou de gâcher le fruit, il est important d’agir avec une extrême méticulosité. Les graines sont ensuite séparées de la chair, lavées puis placées au soleil pour favoriser un séchage rapide. C’est un savoir-faire minutieux qui justifie la rareté et le prix de l’huile pure de pépins de figues de Barbarie.
La provenance de nos figues de Barbarie : un approvisionnement engagé
Le Maghreb est bien souvent considéré comme une terre à exploiter par les marques de cosmétiques, qui profitent ainsi de sols riches et d’une main-d’oeuvre à moindre coût. C’est pour valoriser les détenteurs d’un savoir-faire précieux que notre marque OYA Paris souhaite s’engager et privilégier uniquement les partenariats durables et éthiques.
Nous voulons créer nos propres coopératives féminines en Kabylie, sur les terres familiales de notre fondatrice Yasmine, afin d’assurer la production de nos figues de Barbarie. Nous souhaitons mettre en place un cercle vertueux, allant de la production de la matière première à la consommation de notre huile de pépins de figues de Barbarie, 100% naturelle et vegan.
OYA Paris, c’est la promesse d’un produit aux propriétés exceptionnelles, le plus pur possible et à un prix juste, conçu dans le respect de la nature, des êtres humains et de leur culture.